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Déjà 60 ans…

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« Connaissant nos trois langues nationales et l’anglais, Mlle Klingele rendra de signalés services à notre Corps de police, lors de l’interrogatoire de témoins de langue étrangère. Une enquêteuse rendra moins délicate d’autre part la tâche d’interroger les enfants et les personnes de sexe féminin. »

Le Nouvelliste du 30 janvier 1958 relate l’entrée en service de la première femme dans les rangs de la police cantonale valaisanne, une « Natischeri » (de Naters).

60 ans plus tard, la police cantonale valaisanne se réjouit de pouvoir compter sur les qualités évidentes d’un personnel féminin en constante augmentation au sein de ses diverses structures. En effet, 13% des policiers sont des policières. Ce pourcentage ne cesse d’augmenter ces dernières années grâce à des classes d’aspirants dont le tiers de l’effectif est composé de femmes, 42% l’année dernière. Il est réjouissant de constater que le pourcentage de femmes postulant à la police cantonale valaisanne durant ces 4 dernières années se monte à 30% des candidats.

Six femmes occupent d’importantes fonctions de conduite au sein de la police cantonale valaisanne. La Police judiciaire du Valais central comme la section d’identité judiciaire sont dirigées par des femmes. La section mœurs et mineurs ainsi que la section circulation comptent sur deux femmes en qualité de remplaçantes du chef de section. Une femme dirige un groupe judiciaire dans le Haut-Valais, une autre conduit un groupe permanent de l’Unité mobile du Bas-Valais.

Tel un miroir, la police doit correspondre à la population qu’elle sert pour obtenir sa confiance. Une police mixte pour une population mixte, une évidence pour la police cantonale valaisanne !

La mixité est assurément garante de performance. Il est important de le souligner : les compétences dites féminines (intuition, compréhension, aide, écoute, empathie) sont nécessaires dans la majorité des situations policières.

 

Marianne KUONEN, de père en fille…

Marianne KUONEN a auréolé sa formation avec le titre de major de sa promotion. Fille de policier, elle confie :

Quelles expériences avez-vous vécues au cours de votre formation policière à Savatan ?

Une belle alchimie était présente dès le début de la formation policière. Les membres de notre classe se sont toujours soutenus les uns les autres tout au long de l’année. J’ai moi-même apprécié le fait de pouvoir compter sur le soutien de mes collègues pendant l’exercice d’endurance. En retour, je pense que certains de mes collègues étaient heureux lorsque je pouvais les aider. L’égalité n’a jamais été un problème durant l’école de police ; cela a été une évidence pour nous tous. Nous maintenons toujours de très bons contacts les uns avec les autres, ce qui est aussi la preuve du bon climat qui règne entre nous.

Comment avez-vous vécu l’accueil au sein la police cantonale valaisanne lors de votre début de carrière ?

J’ai effectué mon stage dans le groupe permanent « 1 » de l’unité mobile du Haut-Valais. Dès le début, je me suis sentie très à l’aise dans ce groupe et j’ai ressenti la confiance placée en moi.

Je suis convaincue que la compréhension mutuelle est un facteur essentiel au sein de notre équipe.

Policière, policier : une profession pour les hommes et les femmes ?

Un métier pour les hommes et les femmes ! Je pense que les deux sexes se complètent très bien chaque jour dans les différentes situations. Il y a ces situations typiques dans lesquelles nous, les femmes, pouvons contribuer à désamorcer des interventions sensibles. Dans les situations plus musclées, je suis heureuse de pouvoir compter sur mes collègues.

Quelle est votre vision d’une force de police efficace ?

La voie choisie par la Police cantonale valaisanne est la bonne. A mon sens, il n’y a pas grand-chose à modifier dans son fonctionnement. Je me sens à l’aise au sein de la Police cantonale valaisanne.

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